3 réflexions sur « Humour histoire de la Vendée de Maryse 2 »

  1. MARYSE ET LOULOU UN TRES GRAND MERCI
    A VOUS. UN TRES BEAU CADEAU Annie
    Ce diapo M A BEAUCOUP PLU D’autant que je ne connais pratiquerment pas la VENDEE. PARDON MARYSE..
    Depuis l’Algérie et toute jeune ai aimé Jacqueline AURIOL Très Belle Personne ma mère qui l’adorait m’a appris à l aimer et l’avons suivie dans son parcours.
    cela m ‘ a fait vraiment très plaisir de la voir mentionnée dans ce diapo ce qui m a permis d aller sur google et relire la vie de cette grande aviatrice belle fille du Président AURIOL.
    Jacqueline Auriol (1917 – 2000)
    Une recordwoman de charme ETC

    Première partie : de l’indifférence à la passion

    par Daniel Liron

    J’ai eu la chance d’approcher cette grande dame de l’aviation qu’était Jacqueline Auriol, héroïne des années 50-60, lors d’un rassemblement de pilotes sur la base aérienne de Salon de Provence où elle était venue inaugurer, en compagnie de nombreux autres grands noms des ailes françaises, la première Journée de l’Aéronautique, en 1985. En échangeant quelques propos avec elle, j’ai pu prendre la mesure de sa grande amabilité et de sa modestie légendaire, qualités conservées malgré un palmarès impressionnant de records de vitesse réalisés à une époque où les femmes pilotes étaient encore rares.

    Celle qui deviendra la belle-fille du Président de la République Vincent Auriol, Jacqueline Douet, vit le jour le 5 novembre 1917 à Challans, petite bourgade située au cœur du bocage vendéen. Elle eut une enfance heureuse entourée de ses parents et de son frère André, de trois ans son aîné. Rien alors à ce moment là ne la prédisposait à une carrière dans l’aviation. Elle n’y songeait même pas, et c’est bien plus tard que le déclic se fit. Avant cela elle fut pensionnaire dans des couvents, à Nantes et à Paris. Elle était à l’époque surtout intéressée par les Beaux Arts. Elle suivait avec plaisir les cours de l’École du Louvre, rêvant d’être décoratrice. Jusque là, pas l’ombre d’une aile en vue.

    Elle se maria très tôt, à vingt ans, malgré les réticences des familles respectives. Son mari, Paul Auriol fut appelé au front en 1940 et elle se retrouva seule de longs mois. Son beau-père Vincent Auriol était à l’époque maire de Muret, petite localité des environs de Toulouse. Il ne fut élu Président de la République que le 16 janvier 1947, trois ans après la Libération de la France. Elle fut, dès ce moment là, de toutes les réceptions et les mondanités que sa parenté lui imposait. Elle côtoya de près des gens illustres et importants : écrivains, savants, hommes politiques, chansonniers et artistes divers lui furent présentés. Pourtant, pas d’aviateurs dans cette pléiade de personnalités de tout bords. Alors, comment est-elle devenue aviatrice ?

    Aviatrice. Dans ces années-là, le mot fleurait bon l’utopie. Bien sûr on connaissait des “femmes volantes” déjà célèbres comme Madame Marthe Richard, une des premières femmes brevetées pilotes en 1913 (Les maisons closes rapportaient…) ou comme la pétulante Adrienne Bolland qui avait franchi la Cordillère des Andes sur un Caudron G3 en 1921. Plus près de nous, il eut aussi Mesdames Maryse Hilsz et Bastié, détentrices de divers records de distance et d’altitude dans les années trente, ainsi que la légendaire Hélène Boucher qui devait périr à bord de son Caudron.

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